Contribution à l'étude des oreillons chez l'enfant et de certaines complications nerveuses qui peuvent s'y observer : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juin 1913 / par Eugène Missimilly.

  • Missimilly, Eugène, 1878-
Date:
1913
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Credit: Contribution à l'étude des oreillons chez l'enfant et de certaines complications nerveuses qui peuvent s'y observer : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juin 1913 / par Eugène Missimilly. Source: Wellcome Collection.

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    gite ourlienne frappe avec une égale fréquence les enfants de l’un et de l’autre sexe. Généralement elle débute deux ou trois jours après l’apparition delà tuméfaction paroti- dienne; cependant, elle peut survenir tardivement du huitième au dixième jour, alors que l’infection paraissait éteinte ; beaucoup plus rarement, elle se manifeste avant l’engorgement parotidien qu’elle peut précéder de vingt- quatre heures, comme dans une observation de Netter. Au point de vue clinique, Hutinel distingue plusieurs formes de méningite ourlienne : La forme légère, la forme grave et la méningile mortelle. Le plus habituellement c’est la forme légère qui serait observée chez l’enfant, si le médecin savait en rechercher systématiquement les symptômes. Mais elle est souvent fruste et passe inaperçue. Llévation thermique à 38“, quelquefois 39®. Céphalée ou tout au moins insomnie, agitation, malaise sont les principaux symptômes. En plus d’une façon à peu près constante, dissociation du pouls et de la température. La ponction lombaire conlirme les résultats de l’exa- men clinique. Le liquide céphalo rachidien s’écoule goutte à goutte ; parfois, cependant il existe une légère hyper- tension. Le plus souvent le liquide est clair, parfois il est opalescent. L’albumine est un peu augmentée ; on ne cons- tate pas de réticulum tibrineux. L’examen du culot mon- tre une abondante lymphocytose. L’évolution se fait le plus souvent en vingt-quatre ou quarante-huit heures. La guérison est définitive en cinq à huit jours par la dispa- rition de la lymphocytose qui, cependant, a pu persister (juelquefois (Hutinel) vingt ou trente jours. Bien souvent cependant on observe une-symptomato- logie plus bruyante, et c’est à ces méningiles intenses qu'il convient de réserver le nom de complications nerveuses