Enquête sur l'insuffisance ovarienne d'origine opératoire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juin 1908 / par Marc Battesti.

  • Battesti, Marc, 1877-
Date:
1908
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Credit: Enquête sur l'insuffisance ovarienne d'origine opératoire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juin 1908 / par Marc Battesti. Source: Wellcome Collection.

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    Mais j’ai vu aussi riiv[)(M'cslliésic vulvaire et vaginale rendre tous rap[)orls ahsoluineni impossible, (leei je l’ai observé plusieurs lois el j'ai conslaié (pie le Iraileinenl modiliail très diriicilenient celle hyperesthésie. De lous les Iraileuienls, celui (pii in’a paru le plus elficace, e’esl la perle de sang sous toutes ses formes. hile se ju’oduit (piehpu'fois spontanément chez, les sujets, el, tout en prenant la lorme d’une hémorragi(“. redoutabh*, donne un bien- èti'e extraordinaire au sujet. .J'ai vu souvent d(‘s malades très elïrayées par une hémorragi(* utérine rectale ou même pulmonaire ni avouant (pie, si elTrayées (pi'elles fussent par la perle de sang, elles devaient convenir (pi’elles n'avaient plus de syin|)tôinesfi\cheu.x dejmis cette {xule. J'ai souvent fait mettre pendant des mois el des années des sangsues aux cuisses, (duupie mois, avec de tivs bons résultats. Dans tous les cas graves j’ai pris l'habitude de faire faire une saignée, de .‘JOO grammes au moins, dont les résultats sont bien plus satisfaisants et plus rapides. Je combine d’ordinaire ce traitement avec ro|)olhérapi(*. ('ependant il y a des cas et des périodes pour lesijuelles j’ai essayé l’opothérapie seule. J’ai donné dilférentés préparations d'ovarine. Ces préparations sont si variables et si rarement valables (pie ce traitement est fort irrégulier. employant l’ovarine de Lépinois sous la forme de capsules (pii ne subissent pas d’élévation de température, j’ai eu de très bons résultats. J’ai vu en particulier une jeune femme, mariée ajirès l'ablation successive des deux ovaires kystiipies et douloureux (le jiremier à l’àge de 18 ans, le deuxièmi' à 20 ansi. (adle-ci fut très soulagée par l’ovarine.Ci' ([iii me fait penser (pi'il ne s’agissait pas de suggestion, c'est (pi’elle avait des sueurs d'une abondance extrême qui dispa- raissaient pendant tout le temps de l’administration de l’ovarine. Mais j'esüme (pie la perte de sang est absolument nécessaire pour donner un traitement satisfaisant même avec l’ovarine. Je vous ferai remarquer à ce sujet (pie beaucoup de femmes accusent une perte de force, et (praiissilêil après une saignée ces forces sont manifcsiement aiigmenté(‘s.