Du pied-bot postérieur : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mars 1837 / par Pierre Chollot.

Chollot, Pierre.

Date:: 1837

Credit: Du pied-bot postérieur : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mars 1837 / par Pierre Chollot. Source: Wellcome Collection.

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$qu’il s’agit d’un enfant peu avancé en âge , il vaut mieux avoir re- cours à des moyens légers, puisqu’il est d’observation que, chez lui, la difformité cède assez facilement, et que la guérison complète ne se fait guère attendre, comme le fait remarquer Dupuytren , au-delà de cinq ou six semaines. Quelques orthopédistes ont, dans quelques cas , fait disparaître cette direction vicieuse du pied , par l’application d’un bandage en huit de chiffre ; mais on préfère , en général, des moyens moins sujets à se déplacer. M. Guérin a appliqué le traitement des fractures par le plâtre, à la guérison du pied-bot: après avoir enduit d’un corps gras et recouvert d’une bande de flanelle le pied où siège la diffoi'mité, il le suspend par des fds transversaux dans une gouttière en bois ; il opère ensuite la réduction, après quoi il fait couler le plâtre autouj.- du membre qu’il fait maintenir dans une position fixe, jusqu’à ce que cette substance soit solidifiée ; après, il retire le pied de la gouttière et diminue l’enveloppe, en enlevant quelques couches du plâtre avec un couteau, de manière à ne lui laisser une épaisseur que de trois à quatre lignes: ce pansement est renouvelé tous les huit jours. Les succès que l’auteur a obtenus, chez des enfants en bas-âge, justifient de l’effi- cacité de ce moyen. M. Bouvier se sert d’un demi-cercle d’acier surmonté d’un long ressort et fixé sur les deux branches de l’étrier, au degré convenable d’inclinaison, par une vis et un écrou, de manière que le ressort, ramené vers le devant de la jambe où le retiennent des courroies atta- chées à une gouttière qui embrasse le mollet, communique au pied une impulsion en avant et en haut, que transmettent directement jus- que près de sa pointe deux courroies unissant le demi-cercle à deux boutons placés de chaque côté de le semelle ; tandis que le talon est abaissé par un ressort à bascule , dont l’extrémité inférieure pousse une pièce articulée avec le bas de la gouttière, lorsqu’on fait agir une vis qui le traverse près de son extrémité supérieure. L’appareil à extension ne doit point rester appliqué pendant un très- long temps, dans les commencements du traitement; il ne faut pas$