Étude sur l'élimination des kystes hydatiques du foie à travers les voies biliaires : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 27 juillet 1883, à 1 heure / par J. Berthaut ; président M. Trélat, juges MM. Verneuil, Terrillon, Remy.

  • Berthaut, J., 1852-
Date:
1883
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Credit: Étude sur l'élimination des kystes hydatiques du foie à travers les voies biliaires : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 27 juillet 1883, à 1 heure / par J. Berthaut ; président M. Trélat, juges MM. Verneuil, Terrillon, Remy. Source: Wellcome Collection.

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    kystes hydatiques pour en amener la guérison. Ici il faut distinguer. La ponction simple peut procurer la guérison de la tumeur, tout comme les injections de hile. Mais la bile, au lieu de produire la suppuration, paraît, au con- traire, l’empêcher dans une certaine mesure, parce qu’elle joue le rôle d’un agent antiseptique. Les cas dans lesquels on trouve les tumeurs hydatiques pleines d’un mélange de bile et de pus, prouvent seule- ment que ce pouvoir antiseptique n’a pas été suffisant pour empêcher la production du pus. Dans le cas présenté à la Société anatomique par Auguste Voisin (1), un kyste hy- datique uniloculaire de la surface convexe du foie avait éié traité par les injections de bile. Eh bien ! la suppuration de la tumeur ne commença qu’à la. suite d’une injection d’eau tiède qu’on avait faite, parce qu’on manquait de bile. D’ailleurs, Davaine a examiné une tumeur hydatique du foie communiquant avec les conduits biliaires, et il n’a pas trouvé de corpuscules de pus dans les matières fortement colorées en jaune qu’elle contenait. La vraie cause de mort des hydatides, à part la compression et les traumatismes, c’est que leur existence est limitée. La bile, déversée dans le kyste, peut empêcher la suppuration et contribuer à pousser dans les canaux biliaires les vésicules rompues et flétries. Quant au grand nombre des canaux biliaires en commu- nication avec la cavité d’une tumeur hydatique, on pour- rait l’expliquer, dans certains cas où les oriflces de commu- nication sont peu nombreux, par le développement d’une hydatide au niveau des divisions des canalicules biliaires et de leurs nombreuses anastomoses. (1) Auguste Voisin. Bulletins de la Société anatomique de Paris. Année 1857, p. 132. Berihaut. 3