Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre.

  • Lapeyre, Antoine Laurent.
Date:
1837
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Credit: Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre. Source: Wellcome Collection.

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    Èn general, dans les inflammations de poi- trine, la parole est brève, quelquefois entre- coupée. Dans la pleurésie , chaque inspiration est arrêtée par le sentiment vif de la douleur. Le côté malade se dilate moins (jue le côté opposé et finit par rester immobile. Souvent, et surtout quand les deux plèvres sont malades, la respira- tion ne se fait guère que par le diaphragme, elle est toute abdominale. Dans la pneumonie, les mouvements inspira- teurs sont plus amples ; ce n’est pas la douleur qui empêche leur entier développement, comme dans la pleurésie ; c’est le besoin de prendre de l’air le plus souvent possible. Dans la pleurésie latérale, le malade se couche sur le côté affecté, à moins d’une vive douleur aux parties molles extérieures ; le décubitus pneumonique est ordi- nairement dorsal. Dans la péricardite, le décubitus est encore sur le dos. 11 résulte des observations de M. Bouillaud , que, dans cette maladie, tantôt le sentiment d’oppression est insupportable; il y a alors jactitation , angoisses , besoin de l’air frais, dilatation des narines, respiration petite et fré- quente, visage livide violacé, infiltration des extrémités, etc. ; tantôt même, dans des cas très-graves, le sujet éprouve à peine un léger