Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre.

  • Lapeyre, Antoine Laurent.
Date:
1837
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    25/44 (page 25)
    quelquefois que l’égophonie ne peut être perçue, parce que l’épanchement a rempli la cavité pleu- rale, quand l’auscultation est pratiquée. Dans les pneumonies dites centrales, dans celles qu’on appelle lobulaires, le stéthoscope n’apprend rien de bien significatif. Dans la péricardite , les signes fournis par cet instrument sont fugaces , ou bien ils ont une valeur peu arretée dans l’état actuel de la science. Règle générale , il ne faut jamais établir le diagnostic seulement sur l’observation stéthos- copique: celle-ci doit être contractée par la per- cussion et par les autres signes qui se tirent de l’état général ou local du malade. Utilisé de celte manière, le stéthoscope rendra de précieux ser- vices. Quand la fièvre et les autres symptômes sont tombés, l’auscultation et la percussion peu- vent annoncer que le travail morbide local dure encore. Cette connaissance ne peut alors être acquise que de cette manière; elle sert à éclairer le traitement. Dans les inflammations de poitrine dites la- tentes, le seul moyen de les reconnaître est le stéthoscope et la percussion. Dans le silence des autres symptômes spéciaux, cette découverte, dont on connaît l’importance , ne pourra être faite par celui qui n’aura pas l’habitude de ces deux modes d’exploration. 4