Les troubles nerveux périphériques au début de la tuberculose pulmonaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 mars 1906 / par Albert Gelly.

  • Gelly, Albert, 1879-
Date:
1906
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Credit: Les troubles nerveux périphériques au début de la tuberculose pulmonaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 mars 1906 / par Albert Gelly. Source: Wellcome Collection.

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    relations au point* de vue du siège, de l’intensité, de l’étendue avec l’évolution des lésions pulmonaires. Il les décrit comme étant fugaces, intermittentes, mal limitées. Elles suivent par- fois un trajet continu et sont alors plus tenaces. Elles rendent la percussion douloureuse, les secousses de la toux, les mouve- ments respiratoires pénibles et même le décubitus intolérable. Il faut distinguer les douleurs spontanées et les douleurs pro- voquées. Les douleurs spontanées réalisent toutes les foi mes de la sen- sibilité douloureuse ; elles sont térébrantes, rongeantes, rapi- des, fulgurantes comme chez les ataxiques ou crampoïdes com- me chez les hyperchlorhydriques. Elles s’observent au tronc, au tronc et aux membres, aux membres seuls. Au tronc, la douleur prend la forme du point de côté, à un degré moindre que celui de la pneumonie, ou bien ce sont des douleurs dif- fuses, névralgiformes, ou encore des picotements, des four- millements, quelquefois même une douleur vague de tension, une sensation de gêne considérable. Les douleurs provoquées se montrent surtout au commence- ment ; elles se font sentir seulement par la pression ou même par un léger attouchement. Parfois le frôlement d’une couver- ture ou d’un drap suffit à éveiller de vives douleurs cutanées. Cette hvpéresthésie peut se localiser aux téguments, rester su- perficielle ou, au contraire, siéger dans les masses musculaires sous-jacentes, quelquefois même dans le tissu osseux. Tels sont les caractères généraux des troubles sensitifs au début de l’affection pulmonaire. Etudions à présent d’un peu plus près chacun de ces désordres nerveux. i° Douleurs spontanées. — Névralgies. — Les névralgies que Weill et Carrière rencontrent chez les tuberculeux dans 70 pour 100 des cas, peuvent atteindre tous les nerfs et siéger à la tête, au thorax, aux membres supérieurs ou inférieurs.