Association du rétrécissement mitral pur et de l'hystérie (essai pathogénique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1901 / par Mlle Kofmann.

  • Kofmann, Mlle, 1868-
Date:
1901
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Credit: Association du rétrécissement mitral pur et de l'hystérie (essai pathogénique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1901 / par Mlle Kofmann. Source: Wellcome Collection.

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    Il a clé relormé pour une maladie de cœur ; c'est la premièrefois f °n a p,rononcé <levatU lui O'» <le l'affection dont ilest atteint. A partir de ce moment, il s'inquiète de sa santé plus qu'il n'availlait jusqu a ce jour et va consulter divers médecins qui, tous, lui pres- crivent invariablement de la .digitale ou du bromure de potassium sans que le malade en éprouvât, d’ailleurs, de bénéfice réel En 1880, il eut une hémoptysie assez abondante accompagnée de palpitations qu, durèrent une quinzaine de jours et qui lobbgèrenl a interrompre son travail. En 1881 soupçonné de vol, il fut pris d'une crise de nerfs qui dura près d une heure. 4 En 1882, entré à l’hôpital Saint-Louis pour la gale, il se bat avec un de ses voisins de lit et est mis à la porte de l'hôpital séance te- nante. Le soir même, ,1 est pris d'une attaque de nerfs au milieu de la rue et transporté d'office à l'HOtel-Dieu, où l'on constate pour la première lois que la Sensibilité est abolie du côté gauche. Renvoyé si sa demande au bout de quarante-huit heures, il reprend sa pro- ession de bijoutier et l'exerce jusqu'au 15 août 1883. Ce jour-là il I anse une partie de la journée et de la nuit, et, le lendemain il est pris de palpitations, d'essoufflement, qui rendent tout travail impos- ■i Jleelqui 1 obligent;! passer plusieurs nuits hors de son lil Peu à peu cependant, les accidents se calment, mais pas assez cenen'- dant, pour lui permettre de recommencer le travail. Ouand on l'examine, on constate en effet que les battements du cœui sont précipités (90par minute)* irréguliers de temps A autre Ec pouls est petit, dépressible, et semble plus irrégulier que l'aus. culta lion du cœur ne le faisait supposer. 11 est probable que certai- nes systoles cardiaques chassent trop peu de sang dans les artères pour que e soulèvement de l'artère radiale par l'ondée sanguinesoit I v .eptible au doigt. Celte hypothèse est d’autant plus admissible que le trace sphygmographique ne reproduit pas toutes ces irrégu- larilcs, mais en revanche il montre bien le peu d'amplitudedespul- sahons artérielles. Au niveau de la région précordiale, on constate que a pointe du cœur bat à sa place normale, mais, au-dessus de la pointe, ,1 existe .un frémissement cataire précédant le choc du cœur eontie la paroi thoracique (ce frémissement devint beaucoup plus prononce les jours suivants). Enfin, à l’auscullation, on note un