Association du rétrécissement mitral pur et de l'hystérie (essai pathogénique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1901 / par Mlle Kofmann.

  • Kofmann, Mlle, 1868-
Date:
1901
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Credit: Association du rétrécissement mitral pur et de l'hystérie (essai pathogénique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 juillet 1901 / par Mlle Kofmann. Source: Wellcome Collection.

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    et au réveil, nouvelle hémiplégie droite, avec contracture ; hémia- nesthésie sensilivo-sensorielle absolue. Rétrécissement concentrique du champ visuel. Sous l'influence de l'aimant, l'hémianesthésie se déplace, passe à gauche ; l’hémiplé- gie n’est pas modifiée. Depuis son cntiée à 1 hôpital, la malade n’a présenté que cinq ou six glandes attaques , le plus souvent, tout se borne à un spasme gtnéialisé, avec peite plus ou moins de connaissance; convulsion des }eux en haut, et cris de douleur; le tout dure trois ou quatre minutes. Examen. — Sensibilité. Hémianesthésie sensitivo-sensorielle sous toutes ses formes, absolue à droite. A gauche, quelques zones d'anesthésie irrégulièrement disséminées, et certaines zones d'hyperesthésie. Anesthésie des muqueuses delà bouche, du pharynx, de l’œso- phage et de 1 estomac. La malade ne retrouve plus le goût des ali- ments, parfois elle se mord la langue. La sensibilité musculaire est aussi atteinte ; après des mouve- ments compliqués, la malade apprécie difficilement, les yeux fermés, la position de ses membres ; elle n’a que très vaguement la notion du poids des objets ; le plus souvent, elle répond au hasard. Du côté des organes des sens, il y a perte absolue, à droite, de 1 odorat, du goût, de l’ouïe. L’acuité visuelle est normale ; il n’y a pas de dyschromatopsie. Le champ visuel est concentriquement rétréci. Motilité. — Hémiplégie droite avec contracture. Le membre inférieur est dans l’extension, le pied raidi en varus equin, avec flexion des quatre petits orteils et extension du gros. Le membre supérieur est collé au tronc, à demi fléchi ; la main est fermee. 11 n a cependant pas de position aussi fixe que le membre inférieur. Spontanément, la malade le change de place, ouvre ou ferme la main, étend ou fléchit les doigts. La paralysie n’est donc pas absolue. La contracture ne présente ce caractère spécial minima que quand la malade est distraite, elle s’accentue de plus en plus à mesure que la malade concentre son attention et fait des efforts pour accomplir un mouvement volontaire. La malade a toutes les peines pour vous