Sur le traitement des fractures simples de la rotule et en particulier des fractures transversales : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le vendredi 25 avril 1902 / par Jean-Louis Petit.

  • Petit, Jean-Louis, 1937-
Date:
1902
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Sur le traitement des fractures simples de la rotule et en particulier des fractures transversales : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le vendredi 25 avril 1902 / par Jean-Louis Petit. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    21/52 (page 21)
    de ses attaches, un arrachement du tendon rotulien, ou une fracture de la rotule». Puis plus loin: «La fracture de la rotule est donc l’accident de beaucoup le plus commun qui résulte d'une contraction violente du muscle triceps». Celte théorie est la théorie de l’extension. La fracture se produit toujours dans un mouvement d’extension de la jambe sur la cuisse. A celle théorie il faut opposer celle de Malgaigne et de Boyer, la théorie de la flexion. «Lorsque le corps est pen- ché en arrière, et que la chute sur l’occiput est imminente, la cuisse étant fléchie sur le bassin, les muscles extenseursde la jambe se contractent fortement pour ramener le corps à sa rec- titude naturelle et l’empêcher de tomber en arrière; la rotule, dont la face postérieure n’appuie alors que par un point sur la partie antérieure des condyles du fémur, se trouve placée entre la résistance du ligament qui la fixe au tibia et l'action des muscles droit antérieur et triceps crural ; si cette action est supérieure à la résistance de la rotule, la continuité de cet os sera détruite, d’où l'accident» (Boyer). Ce mécanisme est en somme celui d’un bâton qu’on appuie sur le genou et qu’on casse au niveau de son point d’appui en pressant forte- mentavec les mains à chaque extrémité. Pour que la rotule pût se fracturer de la même façon, il faudrait qu’elle appuyât en arrière sur un plan résistant. Or nous savons que dans le cas de flexion extrême, une toute petite partie du bord supé- rieur de l'os est en contact avec la trochlée fémorale. Les 4/5 inférieurs s’appuient au paquet adipeux antérieur. Si la frac- ture pouvait se produire par le mécanisme invoqué plus haut, le trait serait sur le 1/4 supérieur de l’os et l’anatomie patho- logique nous apprend que le fragment supérieur est toujours plus grand que le fragment inférieur. Nous nous rangeons avec'filiaux au mécanisme de la rupture par extension. «Un sujet pressentant qu’il va tomber fait un mouvement instinc- tif très violent pour se redresser et éviter la chute; l’alla-