Traité théorique et pratique des ulcères. Suivi d'une dissertation sur les tumeurs blanches des articulations, et précédé d'un essai sur le traitement chirurgical de l'inflammation & de ses suites / par M. Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième & dernière ed.; augm. de quelques notes & de recherches sur la teigne. Par M. Bosquillon.

  • Bell, Benjamin, 1749-1806.
Date:
1788
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Credit: Traité théorique et pratique des ulcères. Suivi d'une dissertation sur les tumeurs blanches des articulations, et précédé d'un essai sur le traitement chirurgical de l'inflammation & de ses suites / par M. Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième & dernière ed.; augm. de quelques notes & de recherches sur la teigne. Par M. Bosquillon. Source: Wellcome Collection.

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    Quant a la dofe de ce medicament, on ne peut établir de règle plus convenable que d'en donner toujours autant & aufh fréquemment que l’eftomac peut en fupporter. Mais l’ufage de ce remède eft fujet à un grand inconvenient, que l’on rencontre dans prefque tous les cas de gan- eréne; l’eftomac en foutient rarement une fuffii~ {ante quantité en fubftance. Je remarquerai ce- pendant qu'il n’y a pas de meilleure manière de le donner, {ur-tout dans cette maladie, où Yon ne doit jamais compter autant fur aucune des préparations les plus agréables du quinquina. Jai généralement obfervé que l’eftomac ne le {upportoit jamais mieux que quand il étoit unt avec quelques eaux fpiritueufes, dont Pufage ne peut être blame dans les cas de gangrene, OÙ cette écorce convient. Jai vu réuffir la formule fuivante, qui n’eft nullement défagréable , chez des malades dont l’eftomac rejettoit toute autre préparation. | Prenez eau alexitère fimple, de canelle fpiritueufe, aa unc. il. aromatique, ./. + » unc. aj. écorce de quinquina réduite en poudre ‘fub- tile, une demi-once ; mêlez. Le malade en prendra deux cuillerées toutes les} demi- heures, & l’on aura foin à chaque fois de bien remuer Ja phiole. De cette manière , le malade prend un gros de quinquina par heure; ce qui, en général, pro- duit, en moins de vingt-quatre heures, un chan-, sement confidérable dans la maladie. Il eft eflen- tiel que ce remède foit réduit en poudre fort fine, car fouvent les malades en fupportent de: