De la correction opératoire des déviations oculaires verticales d'origine paralytique en particulier par l'avancement musculaire / par le Doctor Éperon.

Date:
1889
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Credit: De la correction opératoire des déviations oculaires verticales d'origine paralytique en particulier par l'avancement musculaire / par le Doctor Éperon. Source: Wellcome Collection.

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    insurmontables en ce qui concerne les obliques, nous aurions à notre disposition huit moyens opératoires : 1° Avancement de l'oblique supérieur paralysé ; 2° avancement du droit infé- rieur, son associé sur le même œil ; 3° et 4° ténotomie du droit supérieur et ténotomie de l'oblique inférieur, ses deux antago- nistes, sur le même œil : 5° et 6° ténotomie de l'oblique supé- rieur et ténotomie du droit inférieur de l'œil sain : 7° et 8° avancement de l'oblique inférieur et du droit supérieur sur l'œil sain. Il en serait naturellement de même, mutatis mutandis, pour tout autre muscle élévateur ou abaisseur. De ces huit opérations, retranchons tout d'abord l'avance- ment des deux obliques, qui, jusqu'à présent du moins, ne paraît pas devoir être praticable. Retranchons également la ténotomie de l'oblique supérieur (de l'œil sain), pour le même motif. Il nous resterait cinq opérations pour combattre la paralysie de l'oblique supérieur (ou de tout autre muscle élé- vateur ou abaisseur, avec les changements voulus) : 1° téno- tomie du droit supérieur ; 2° avancement du droit inférieur ; 3° ténotomie de l'oblique inférieur, par le procédé de M. Lan- dolt (1), —ces trois opérations sur l'œil paralysé ; —4° téno- tomie du droit inférieur de l'œil sain ; 5° avancement du droit supérieur de l'œil sain. Au milieu de cet embarras de richesses, auquel de ces moyens devrons-nous nous adresser de préférence? Et d'abord, chacun de ces moyens, pris isolément, est-il capable d'influencer favorablement la paralysie à guérir, comme c'est le cas pour les quatre opérations praticables lors d'une paralysie de l'un des muscles de la première paire ? Si nous ne consultons que la physiologie, nous devrons d'em- blée éliminer les trois procédés opératoires portant sur l'œil paralysé. En effet, l'équilibre rompu par la parésie de l'oblique supérieur ne peut être théoriquement rétabli par la ténotomie du droit supérieur, ce dernier n'étant pas l'antagoniste direct du muscle paralysé. Il est bien élévateur, c'est vrai, tandis que le grand oblique est abaisseur; il est bien adducteur, tandis que le grand oblique est abducteur; mais tous deux (l) Landolt. Arch. d'op?U., 1885, p. 402.