Volume 2

Guide du médecin praticien, ou, Résumé général de pathologie interne et de thérapeutique appliquées / par F.L.I. Valleix.

  • Valleix, François Louis Isidore, 1807-1855.
Date:
1860-1861
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Guide du médecin praticien, ou, Résumé général de pathologie interne et de thérapeutique appliquées / par F.L.I. Valleix. Source: Wellcome Collection.

    105/840 (page 97)
    notables, si les sens sont considérablement altérés, si l'intelligence est eu grande partie abolie, on doit s'attendre à voir la mort survenir dans un espace de temps d'autant plus rapproché, que ces symptômes sont plus marqués. Les maladies inter- currentes qui surviennent en pareil cas rendent surtout le pronostic des plus graves, car elles emportent ordinairement les malades. Ç, VII. — Traitement. La phrase suivante de Breschet(l) prouve assez combien doit être limitée la con- fiance que peuvent inspirer les moyens recommandés par les auteurs pour la gué- risou de l'hydrocéphalie chronique : « Si, dit-il, on peut juger de l'incurabilité d'une maladie par le nombre des remèdes proposés dans son traitement, on devra s'atten- dre à voir figurer, pour combattre l'hydrocéphalie chronique, une quantité prodi- gieuse de médicaments. » Or c'est ce qui a lieu et ce qui expliquera la rapidité avec laquelle nous glisserons sur ces moyens divers; car ce qu'il importe avant tout, c'est de ne pas encombrer la thérapeutique d'une multitude de remèdes sans impor- tance et dont l'expérience ne nous a pas appris l'efficacité. ,le me contenterai donc d cnumérer simplement beaucoup de ces moyens, n'in- sistant que sur les traitements dont certains faits ont démontré l'action salutaire. Les émissions sanguines ne sont pas généralement conseillées, à moins qu'il ne survienne des symptômes d'une maladie aiguë. M. Legendre pense néanmoins qu'elles peuvent être utiles dans l'espèce d'hydrocéphalie qu'il a étudiée ; mais c'est ici le lieu de faire une remarque qui s'applique à tout le traitement proposé par cet auteur, aussi bien qu'à celui qu'ont préconisé beaucoup d'autres médecins. M. Legendre ne rapporte aucun cas de guérison, ni même d'amélioration un peu marquée; tous les moyens qu'il recommande ne peuvent donc être mis en usage qu'à litre d'essai, et pour s'assurer si les indications qu'on a tirées de l'élude des s\ mplômeset des lésions sont bien exactes et sont convenablement remplies par ces moyens. On a vanté les diurétiques, recommandés dans toutes les hydropisies, ainsi que [es purgatifs fréquemment répétés. Les sudori figues et les sialagogues ont été pgaleinenl mis en usage, et l'on comprend facilement quelle indication on a voulu ' emplir par ces divers moyens. On a voulu porter sur une partie du corps l'exha- pion séreuse qui se fait dans les cavités cérébrales. Mercuriaux ù l'intérieur et à l'extérieur. —Les mercuriaux sont la base du traitement célèbre de Gœlis, que, pour cette raison, je vais présenter ici dans son ensemble. TRAITEMENT DE COELIS. faitZZTf 1'/V./:.'/1 dêbut (,C ''Mrocéphahe chronique, et chez un cu- ra qui ne présente m scrofules ni rachitisme, on agit ainsi qu'il suif' près. avoir fait raser la tûte de l'enfant, on lui lait, matin et soir, des fric- nous avec la pommade suivante : ^Ongucnl de genièvre. '.. t,.' fa grain. , ol)gue„t mereuriel.. . de iO à 15 grau,. (I) Loô. cit. V.w.i.r.iN, f« édit. — II.