Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1841 / par N. Gramaccini.

  • Gramaccini, N.
Date:
1840 [i.e. 1841]
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1841 / par N. Gramaccini. Source: Wellcome Collection.

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    trouble dans les actes de l’innervation, et à modifier le sang de manière à ' rendre presque incommode pour le cœur la stimulation qu’il exerce conti- nuellement sur lui. Faute de preuves, nous ne dirons pas avec les anciens humoristes, que ce soit la viscosité de ce liquide qui détermine les palpi- tations que l’on observe dans certaines cacochymies; mais nous croyons qu’il n’est pas déraisonnable d’admettre qu’un sang trop ou trop peu oxy- géné, trop ou trop peu fibrineux, puisse exercer une grande influence sur tout le système nerveux , et par suite sur la contractilité du cœur. 7® Pléthore. — La surabondance du sang n’est pas sans doute une cause inévitable de palpitations, puisque, dans une foule de cas , elle existe sans ces dernières; mais on concevra aisément qu’elle puisse les déterminer, quand la masse sanguine est portée au point de surexciter le cœur et de le forcer à des contractions plus fortes, plus fréquentes, pour se débarrasser des flots trop volumineux qui lui arrivent sans cesse. I.a pléthore peut, dans quelques circonstances, être bornée à cet organe ; cela doit avoir lieu lorsque les vaisseaux destinés à sa nutrition en reçoi- vent plus que ne le comporte l’état physiologique. Cette pléthore cardiaque n’est souvent que passagère ; d’autres fois, elle devient permanente et con- duit à l’hypertrophie: dans l’un et l’autre cas, les palpitations sont assez faciles. Il n’est pas vraisemblable, ainsi qu’on l’a prétendu, que les pal- pitations qui surviennent sous l’influence des boissons stimulantes soient l’effet d’une pléthore cardiaque momentanée; elles doivent plutôt être attribuées, ce nous semble, à un surcroit d’excitation nerveuse: du reste, une pareille cause est purement provocatrice. Le café , le thé , les spiritueux peuvent bien, en effet, produire des pulsations cardiaques plus fortes que de coutume ; mais leur usage ne suffirait pas pour produire des pal- pitations, s’il n’existait déjà une prédisposition spéciale de la part du cœur à ces battements pathologiques. - - 8° Anémie. —La faiblesse , jointe à une grande hypérestbésie , dispose fréquemment aux palpitations; il n’est pas rare d’observer celles-ci chez des personnes épuisées par de fortes évacuations sanguines, chez celles