De la paralysie consécutive à la diphthérie et aux maladies aiguës : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le samedi 12 janvier 1861, à 4 heures et demie, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Antoine Reech.

  • Reech, Antoine.
Date:
1861
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Credit: De la paralysie consécutive à la diphthérie et aux maladies aiguës : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le samedi 12 janvier 1861, à 4 heures et demie, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Antoine Reech. Source: Wellcome Collection.

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    La terminaison la plus fréquente des paralysies dont nous parlons est la guérison. Le plus souvent elle arrive quelques semaines après le début des premiers symptômes de paralysie; quelquefois au contraire elle se fait attendre plus longtemps; mais jamais on n’a vu les acci- dents nerveux persister toute la vie. Nature. Je ne dirai que peu de chose sur la nature des paralysies survenant à la suite de la diphthérie et des maladies aiguës; c’est un sujet sur lequel les plus habiles praticiens sont loin d’être d’accord: les uns, attribuent les symptômes de paralysie à l’introduction d’un virus dans le sang (Bretonneau, Trousseau, Maingault, etc.), les autres les rapportent à l’ébranlement nerveux produit par l'affection qui a pré- cédé ces accidents (Gubler, Bouchut, etc.). Parmi ceux qui regardent la paralysie diphthérique comme produite par une intoxication du sang, j’ai cité M. Maingault. Ce savant mé- decin, après avoir fait observer que l’asphyxie n’est pour rien dans les paralysies diphthériques, qu’on ne saurait davantage y voir une exten- sion de l’angine aux enveloppes de la moelle ou du cerveau, s’attache à combattre l’idée d’un appauvrissement du sang comme cause des paralysies qu’il étudie. Il conclut par voie d’exclusion à l'existence d’un empoisonnement général. Le sang altéré par le virus de la diphthérie réagit sur le système nerveux; de là les paralysies. L’existence d’un virus peut être facilement admise dans les cas de diphthérie et dans toutes les maladies spécifiques (choléra, typhus, dysenterie, etc.); mais dans les inflammations simples ce principe ne peut être invoqué. Dans ce dernier cas nous sommes obligés d'attri- buer la paralysie à l’épuisement nerveux produit par la maladie anté- cédente. Traitement. Dans la convalescence des affections aiguës les malades présentent