Traite d'hysterotomie et d'hysterectomie par la voie vaginale / par Laurent Secheyron ; precede d'une preface de M. Pean.

Date:
1889
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Credit: Traite d'hysterotomie et d'hysterectomie par la voie vaginale / par Laurent Secheyron ; precede d'une preface de M. Pean. Source: Wellcome Collection.

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    lions quelque bien conçues qu’elles lussent d’ailleurs. Les ovaires affectés de kystes devinrent les premiers organes dont l’ablation fut suivie d’un plein succès. Nous fumes un des premiers, et le premier en France, à déclarer la nécessité de l’extirpation des kystes de l’ovaire même de petit volume et à donner la démonstra- tion du bien fondé de cette opération. Depuis nos premiers succès, nos statistiques, qui sont restées les seules en France pendant vingt ans, se sont étendues en s’améliorant ; nos succès deviennent plus nombreux et plus éclatants. Autour de nous, de nom- breux opérateurs apportent chaque jour leur contingent tout aussi favorable. Ces succès si multiples ont justifié l’opération. Aucun médecin ne l’ignore. L’ovariectomie, l’ovarioto- mie sont devenues classiques; elles ont assuré la vie de plusieurs milliers de malades condamnées à périr miséra- blement. L’attaque directe de l’utérus a, depuis plusieurs années, vivement attiré notre attention. Grâce à nos méthodes, grâce aux principes d’hémostasie que nous appliquons toujours avec la plus grande rigueur, grâce aussi aux soins minutieux accordés à nos pansements, il nous a paru, tout d’abord, justifié, d’enlever, par Fabdomen, de grosses tumeurs utérines ; malgré toutes no& précau- tions, notre statistique n’est guère favorable (33 pour 100); elle est, du reste, en tout point semblable à celle des meilleurs opérateurs dont se vantent, à bon droit, tant les anglais et les américains que nos voisins d’Outre- Rhin. Ces malheurs trop souvent répétés dans Fextirpation des tumeurs volumineuses de l’utérus, des myomes pour la plupart, nous ont fait concevoir un autre mode d’at- taque. Après avoir vu bien des échecs de la castration ova- rienne, dans le développement des myomes de l’utérus ; après avoir été obligé de recourir à la castration uté- rine, consécutive à une castration double, et bien com- plète, la nécessité d’une extirpation directe du mvome nous est apparue comme inéluctable, imposée. Or, comme l’expérience nous avait appris le danger de