Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 29 août 1843, / par Louis Queyrat, né à Maymanat (Creuse). Influence physiologique et pathologique de l'utérus et des ovaires sur le physique et sur le moral de la femme. ... [etc].

Queyrat, Louis.

Date:: 1843

Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 29 août 1843, / par Louis Queyrat, né à Maymanat (Creuse). Influence physiologique et pathologique de l'utérus et des ovaires sur le physique et sur le moral de la femme. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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$plll les atjfractuosités, dessine ses contours, l’embellit et la protège à la fois; une sécrétion séreuse s’y établit, bien faible, il est vrai, mais avant-courrière d’une sécrétioi» plus importante par la quantité et Tutililé de ses produits. Le système osseux marche rapidement à sa perfection : il devient plus dt'nse et plus résistant, le thorax s’agrandit, l’occiput devient sail- lant, la colonne vertébrale s’allonge, et c’est de cet allongement que dépend surtout l’accroissement en taille de la jeune fille; le bassin, qui jusqu’alors différait à j)eitje de celui du jeune garçon, s’élargit dans tous les sens, les hanches proéminent et dépassent la largeur des épaules, le col des fémurs s’allonge et prend une direction plus horizontale, les frocharjters se soudent plus intimement; enfin l’axe de i’üs entier suit une ligue oblique en dedans, et les genoux se rap- prochent. Les mailles du tissu adipeux sous-cutané se remplissent de graisse , nivellent les dépressions et les saillies musculaires, et donnent à la femme ce potelé gracieux qui caractérise ses formes et ses con- tours. Les organes de la circulation, le cœur, les artères , surtout les artères utérines, acquièrent plus de capacité. Les yeux et les traits de la physionomie, qui, naguère encore, dénonçaient l’enfance, présen- tent dans leur ensemble celle nuance différente, sensible, mais indes- criptible, qui témoigne de la sexualité; mais de tous les phénomènes de celte «évolution progressive, le plus important et le plus utile à révolution sexuelle est sans contredit le développement du cerveau ; et sans parler des affections que les pensées érotiques et les sensations voluplneines y font naître, il é[)rouve encore, sous la médiation des ovaires, une modification matérielle dans son organisation: lecervelct en est spéclalemet)l le siège. Destiné à présider le système génital. il en reçoit la [)i e:uièie impulsion, hâte son accroissement en raison directe de son utilité, influe à son tour sur les parties génitales, et de cette influence rt'ciproque et bien équilibrée résulte la perfection des facultés générait ices; mais il ne se développe qu’autant qu’il a subi la réaction des organes sexuels, et, comme nous le verrons plus tard, il reste$