Contribution à l'étude de la symphyse cardiaque / par A. Morel-Lavallée.

  • Morel-Lavallée, A.
Date:
1886
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Credit: Contribution à l'étude de la symphyse cardiaque / par A. Morel-Lavallée. Source: Wellcome Collection.

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    que la pointe du cœur se trouvé en contact avec la paroi tho- racique sur la ligne axillaire postérieure. Cœur. — Hypertrophié, 450 gr.; ventricule droit dilaté; les bords de la tricuspide présentent des plaques grisâtres, indu- rées, froncées. Insuff. aortique; les 3 valvules sont opaques et racornies. Insuff. et rétréc. mitral, formant un canal en entonnoir haut de 1 centim. et demi. Foie muscade; reins bleus, durs comme du cuir. Péricarde. — La cavité de la séreuse est absolument libre ; seulement quelques petites plaques enflammées, tomenteuses. Pas de symphyse, sauf à la base de l'oreillette gauche. Cette observation, on le voit, n'a pas trait à un cas d'obli- tération du péricarde; nous avons cru cependant devoir la résumer ici, parce qu'elle présente un type de l'évolution des maladies du cœur chez l'enfant : lésion consécutive à une ancienne endocardite, bien tolérée, jusqu'au jour où une nouvelle poussée endocarditique (ici sur les sigmoïdes aorti- ques), est venue détruire l'équilibre et forcer le système circulatoire. Alors, apparition de l'œdème, qui ne rétrocède plus et ouvre les portes à l'asystolie. Enfin le rhumatisme a pu ici pendant un temps fort long (pendant un an sous nos yeux) frapper l'endocarde, les plèvres, les poumons, en épar- gnant relativement le péricarde, sans l'oblitérer en partie, sans même y causer de phlegmasie étendue, si bien que, contrairement à l'opinion primitivement émise par M. Cadet Gassicourt, l'asystolie a tué le malade sans avoir eu, entre elle et l'endocardite, des lésions importantes du péricarde comme intermédiaires obligées.