Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 avril 1841 / par Léopold-Eugène Jacques.

  • Jacques, Léopold Eugène.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 avril 1841 / par Léopold-Eugène Jacques. Source: Wellcome Collection.

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    préparation aurifère; et comme chacune d’elles possède des propriétés lin peu différentes, que d’ailleurs tous les réactifs ne sont pas indiqués pour reconnaître chacune d’elles, nous devons les passer successivement en revue. Faisons remarquer, avant l’examen chimique des composés, que parfois, dans une expertise médico-légale, on trouve, en dehors des matières re- cueillies chez l’individu exploré, des préparations isolées, nullement sou- mises à cette association avec des matières animales ; en sorte , dit OrBla , qu’il est permis d’en soumettre une portion aux expériences nécessaires. S’il est impossible, ajoute l’auteur, de se procurer les restes de la matière suspecte, il faut nécessairement analyser les matières vomies ou rendues par les selles; et si l’individu a succombé, il faut, lorsqu’on n’a pas dé- couvert le poison dans les matières contenues dans le canal digestif, sou- mettre le tissu de ce canal à des expériences particulières , dont l’objet principal est de détruire les membranes et de mettre à nu le poison, s’il existe. Il est vrai de dire que ces précautions ont rarement été mises en pratique jusqu’à présent; car, comme le remarque le docteur Cazenave, on n’a pas encore observé d’empoisonnement bien prononcé sur l’homme, quoique plusieurs préparations aurifères puissent donner lieu à cet accident. Le composé de matières animales peut avoir lieu avec l’or ou ses com- posés divers : après avoir fait évaporer le liquide dans lequel est contenu le corps aurifère , on reconnaîtra qu’il s’agit de l’or métallique à ses caractères physiques, parfois appréciables, et d’ailleurs trop connus pour mériter d’être signalés ici. Si l’on fait agir l’air, l’oxygène, l’hydrogène, le carbonate et l’azote, le résidu n’éprouvera aucun changement, parce que ces corps sont sans action sur lui; il en est de même du soufre, bien que plusieurs composés de métalloïde, tels que Tacide hydro-sulfurique, aient une action plus ou moins directe. Si l’on emploie le phosphore , ce corps s’unit à l’or par l’effet de l’élévation de la température et produit un composé brillant , fragile , jaune , un véritable phosphore aurique , qui, chauffé avec de l’oxygène ou de l’air pur, donne de l’acide phospho- rique et de l’or métallique, isolé et complètement reconnaissable. En mettant en usage l’eau régale , liquide formé par l’acide hydro-