Londres ancien et moderne, ou recherches sur l'état physique et social de cette métrople / [A.-M. Bureaud-Riofrey].

  • Bureaud-Riofrey, A.-M. (Antoine-Martin), 1803-
Date:
1839
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Credit: Londres ancien et moderne, ou recherches sur l'état physique et social de cette métrople / [A.-M. Bureaud-Riofrey]. Source: Wellcome Collection.

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    point sans eflet sur l’état moral des citoyens : “elles les habituèrent aux luttes civiles , à l’inclé- mence des climats et des saisons , et les rendirent propres à conquérir et à défendre leurs franchi- ses contestées, comme aussi à parcourir les mers d’un pôle à l’autre, et à créer des établisse- mens sous toutes les zônes. Du moment de sa fondation, jusqu’aprèslegrand incendie , c’est-à-dire, vers la fin du XVII-:siè- cle ; Londres fut en proie à de nombreuses épi- démies et à des pestes permanentes, Pendant plusieurs siècles, il y eut des maladies si fré- quentes, si meurtrières, et desi longue durée, -que l’on pouvait hardiment les considérer comme endémiques , dépendant principalement des in- _fluences locales. Ces maladies étaient les fièvres intermittentes et continues, la peste, la dyssente- rie, le rachitis, la suette et le scorbut. Dans l'esquisse rapide que j’ai à faire de ces maladies, l'histoire vient en aide pour montrer que l'eflet est lié à la cause, que l’un suppose l’autre , et que l’art et l'hygiène ont seuls détruit ces fléaux du moyen-âge que l'ignorance aveugle fomentait et perpétuait dans le sein des villes. Les maladies qui sévissent en grand sur tout une localité, peuvent être rangées sous trois di- visions : celles qui sont produites par les exhalai- sons végétales, celles qui sont produites par les exhalaisons des corps vivans, et celles quisont produites par Ja rareté et l’altération des élémens