A physician examining a urine flask of a scantily dressed attractive woman who is in bed surrounded by her mother, lover and servant. Engraving by A.F. David after J.B. Leprince.

  • Le Prince, Jean-Baptiste, 1734-1781.
Date:
[1776]
Reference:
20366i
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A physician examining a urine flask of a scantily dressed attractive woman who is in bed surrounded by her mother, lover and servant. Engraving by A.F. David after J.B. Leprince. Wellcome Collection. Public Domain Mark. Source: Wellcome Collection.

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About this work

Description

The lover of the sick young woman is secretly hidden by the side of her bed; her servant who is probably aware of the liaison looks particularly concerned

Publication/Creation

Paris (rue des Biquers au coin de [celle] des Inglais) : ches l'auteur, [1776]

Physical description

1 print : line engraving with etching

Lettering

Le médecin aux urines. Dédié à Monseigneur le Duc de Praslin pair de France chevalier des ordres du Roy, Lieutenant Géneral de ses armées, e au gouvernement de la haute e basse Bretagne &c &c. Par son tŕes humble e tŕes obeissant seriteur. David. Peint par J.B. Le Prince. Gravé par A.F. David.

References note

Journal des Sciences et des Beaux-Arts, May 15, 1776, page 369.
Marcel Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes, tome VI, Paris 1949, pp. 142-143, no. 18 ("[Le Médecin des urines, d'après Leprince.] Estampe annoncée dans la Gazette de France le 29 avril 1776, dans le Mercure en avril (II, p. 164) et dans le Journal des Sciences et Beaux-Arts en mai (p. 368) …. Dans ce dernier, l'abbé Aubert en fait une critique sévère : "Le médecin des urines... gravé par M. David, d'après le tableau original de M. le Prince, à Paris, chez l'auteur, rue des Noyers, au coin de celle des Anglois, prix 12 liv... Autant la gravure est utile à la peinture, lorsqu'au précieux avantage de multiplier les productions du pinceau, elle conserve le caractère, l'expression, l'effet de l'original et qu'elle dédommage même de la privation du coloris par l'intelligence et la variété du style, autant cet art devient funeste à celui de peindre, lorsqu'au lieu de la traduction fidelle d'un tableau, l'estampe n'en présente qu'une copie froide et servile ... Je n'ose pas dire que ce soit là le sort que M. David a fait essuyer à M. Le Prince ... Vous connoissez sans doute ... le tableau charmant que cet artiste exposa au Salon de 1771; il représente une jeune fille couchée, qui feint d'être malade et qui, trompant sa mère et un vieux médecin, sourit à un amant qu'une servante introduit dans la ruelle. C'est ce même tableau que M. David vient de graver. Je ne m'étendrai ni sur la composition, ni sur la beauté de l'original, qui fut très applaudi du public ... mais je crois que M. David s'est trop pressé de faire annoncer son estampe dans les journaux avant de l'avoir terminée et que les journalistes se sont un peu compromis, en lui donnant, sur sa parole, des éloges emphatiques et outrés. Cette démarche semble déceler, de la part du jeune artiste, une présomption qui ne va guère avec le vrai mérite, présomption qui seroit d'autant plus déplacée que l'auteur de cette gravure n'a pas encore donné des preuves de son talent; il cite avec confiance l'estampe du Marché aux herbes …, mais il sait bien dans sa conscience, qu'il l'a exécutée sous les yeux de M. le Bas et que ce célèbre artiste a pris la peine de corriger et de rectifier toutes les fautes de son élève. Il y auroit cependant de l'injustice à décourager M. David : il est jeune et laborieux; avec de la docilité, des conseils, une étude réfléchie de son art et moins de confiance dans une facilité trompeuse, qu'à son âge on ne manque jamais de prendre pour l'essor du génie, il pourra détruire dans la suite l'impression qu'a pu faire sur moi son estampe du Médecin des urines..." L'original fut exposé par Leprince au Salon de 1771 (no. 72), avec la mention : "Tableau du Cabinet de M. le duc de Praslin." Il eut beaucoup de succès. Diderot en était enchanté. C'était, disait-il, "un tableau fort remarquable et qui fera toujours honneur à son auteur. La Muse errante au Salon de 1771 en donna une description en vers. Le tableau de Leprince passa en vente, avec le Cabinet du duc de Choiseul-Praslin, le 18 février 1793 (no. 170) : "Deux Tableaux très- gracieux, composés chacun de cinq personnages dans des intérieurs de riches appartemens; l'un représente le sujet d'un médecin aux urines; l'autre une proposition de mariage. Ces deux morceaux ... présentent toutes les figures dans des habillemens russes..." En même temps qu'il annonçait le Médecin des urines, le Mercure d'avril 1776 publiait l'information suivante : "M. David travaille actuellement au pendant, dont le sujet représente une jeune personne dont l'intrigue a été découverte; on a surpris sa cassette, qui est ouverte au pied d'une table, autour de laquelle la famille est assemblée ... La grand'mère... lit avec ses lunettes une des lettres [trouvées dans la cassette] ; le père assis dans un fauteuil ... écoute d'un air assez tranquille ; la mère ... tient dans sa main ... le portrait de l'amant qu'on a trouvé dans la cassette, elle regarde sa fille avec courroux et indignation. Cette jeune personne est debout et a les yeux baissés, mais son visage n'exprime pas le repentir, et tandis que cette scène se passe, elle reçoit une lettre des mains d'une jeune chambrière qui est derrière elle." Nous ignorons de quelle estampe il s'agit.")

Reference

Wellcome Collection 20366i

Reproduction note

After a painting in the opposite direction in the collection of Renaud César Louis de Choiseul, second Duc de Praslin (1735-1791). The painting subsequently belonged to the de Ribes family by which it was offered for sale at Sotheby's, Paris, on 11 December 2019 (lot 20)

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