De la suture osseuse dans le traitement des fractures de l'olécrane : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 avril 1902 / par Alphonse Pancrazi.

  • Pancrazi, Alphonse, 1875-
Date:
1902
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Credit: De la suture osseuse dans le traitement des fractures de l'olécrane : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 avril 1902 / par Alphonse Pancrazi. Source: Wellcome Collection.

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    fessour Forgiic i)raliqucr clans son service la sulure os- seuse pour fracUire récente de l’olécrAne et nous avons trouvé à ce sujet un grand intérêt praticjue ; M. Forgue a l)ien voulu alors nous l'aire constater les résultats éloi- gnés d’un cas analogue, opéré par lui il y a environ six ans. Ces deux observations, inéditcvs, donnei-ont son plus grand intérêt à notre thèse, inspirée d’un travail en cours de -M. le docteur Abadie sui‘ le niênie sujet {Revue d’or- tbopédie), et cpi’il a bien voulu nous coiumunicpier. La suture osseuse fera donc à elle seule le sujet de notre étude ; niais nous serons amené à |)arler maintes fois du massage lorsipie nous cberclicrons à préciser quand la sulure devient la méthode d’élection. Fn elTet, s’il est des cas où les indications de l’im et l’autre modes de traitement sont précises et bien tranchées, il en est d’au- tres où l’hésitation est permise, où suture et massage semblent aussi logiipies, et où il semlde excusable d’être partisan déclaré systématique de l’une à l’exclusion de l’autre, l^à encore, avant d’adojiter une fois pour toutes une conduite uniforme poui‘ tous les cas semblables, il faut se rapjieler <pie chirui'gien d’un hôpital et modeste praticien ne sauraient agir de même ; l’un se trouve dans des conditions de sécurité jilus grandes, peut dès lors encourir des responsabilités jilus graves c‘t s’alfran- chir de contraintes auxquelles le second reste soumis; celui-là sera interventionniste avec raison, celui-ci abs- tentionniste avec prudence ; le jiremier fera la suture, le second du massage. On ne peut donc pas dire que telle méthode vit des résidus de l’autre, n’est qu’un pis aller; toutes deux sont bonnes selon les cas et les conditions de milieu. C’est dans cet esprit de prudent éclectisme (|ue nous espérons émettre nos conclusions, et nous y insis- tons dès le début.